/ESG approach

Azulis Capital has made a commitment to its shareholders, management and employees, and to all stakeholders in its activities, to respect and apply the Principles for Responsible Investment.

As such, Azulis Capital is actively involved with a number of recognised national and international professional bodies that offer a practical and common approach to Environmental, Social and Governance (ESG) for private equity firms.

• Each member of the Azulis Capital Team signed up to the Principles for Responsible Investment (PRI) advocated by the United Nations, on January 6, 2012.
• Azulis Capital is a member of Invest Europe and takes part in seminars and discussions on responsible investment, organised by the Association.
• Equally, Azulis Capital is a member of the French investors association for growth (France Invest) and participates in the work of the Commission of the Club Développement Durable (a club of businesses committed to the promotion of sustainable development).
• Azulis Capital signed up to the IC20–Carbon Initiative 2020. IC20 is a contribution of French private equity players to the COP21 goal of limiting global warming to 2°C.                                                           

Azulis Capital has adopted the six principles established by the UNPRI and is committed to:

• 1. Take ESG issues into account in the analysis and decision-making process regarding investment.
• 2. Be an active investor that takes ESG criteria into consideration in its shareholder policies and practices.
• 3. Require companies in which MMF III and MMF IV have an interest to publish information on ESG issues.
• 4. Promote adoption and implementation of the Principles by all parties in asset management.
• 5. Work together to increase effectiveness in implementing the Principles.
• 6. Report, on a company basis, on activities and progress made towards implementing these Principles.

Azulis Capital has chosen, as a first step, to prioritise principles 1, 2, 3 and 6 by:

Accordingly:

• Systematically presenting our ESG approach when selecting our investments in preliminary talks with the management, in our letters of intent, investment notes and shareholder agreements.
• Supporting our investee companies, and working with their management, the Azulis Capital Team promotes ESG diagnosis, identification of priority Corporate Social Responsibility (CSR) action required, implementation of a long-term CSR strategy and its phased implementation.
• With respect to the environment, Azulis Capital takes care to reduce its carbon footprint and install monitoring systems and promote staff awareness.

Azulis Capital is also committed to promoting policies to develop respect for the environment amongst its portfolio companies and managers, and more particularly, help them to reduce their carbon footprint and adopt eco-design.

• In terms of information provision and progress measurement, the management company has adopted the UNPRI reporting principles and monitors specific non-financial indicators.

Depuis plus de dix ans maintenant, Azulis Capital inscrit son métier d’investisseur sur une trajectoire RSE. Un choix structurant résumable en une exigence : accompagner le développement de nos PME partenaires en déployant une démarche RSE transformante, différenciante. Le 5 avril dernier, dans le cadre de l’initiative Accélérateur Fonds Partenaires, BPI France nous a proposé de présenter les grands axes du modèle singulier que nous avons mis en place au fil des ans. Voici exposées les clés de cette approche bâtie autour de quatre axes qui pourraient sembler aller de soi, mais dont les applications au quotidien se révèlent hautement précieuses.

Une essentielle finalité

En matière de RSE, tout découle d’une question fondamentale : à quelle finalité répond la démarche ? Au gré des secteurs et des métiers, la responsabilité sociale et environnementale peut emprunter des chemins bien différents, mais tous doivent se rejoindre en une visée : le bien commun, pour la planète et pour les autres. C’est cet horizon qui peut entrainer les entreprises à se réinventer, à transformer sur le fond leurs stratégies comme leurs actions. De plus en plus, et c’est une très bonne nouvelle, cette voie est aussi encouragée par la réglementation – avec la remarquable avancée que constitue la Taxonomie et le Green Deal promue par l’Europe. Certes indispensables, ces contraintes réglementaires ne sont pourtant qu’un levier complémentaire. Avancer en étant poussé par les seuls vents de la conformité et de l’éligibilité ne saurait suffire : une approche RSE performante doit se nourrir d’une conviction forte qui inspire le chemin à suivre. C'est pourquoi, chez Azulis Capital, plutôt que d’avancer en suivant les réglementations, nous avons fait le choix très tôt de nous inscrire dans une intentionnalité RSE forte et de rester fidèle à sa visée : le lien commun.

La pensée sous-jacente : pourquoi agir ?

La nature et la force de l’intention nous incitent à réfléchir à la dynamique qui la sous-tend. Pourquoi faire le choix d’une démarche responsable sur le plan environnemental et social ? Pour notre part, nous n’hésitons pas à mobiliser le concept d’éthique de Paul Ricœur – une philosophie active de la pensée à l’action, une éthique relationnelle et du care qui vise à œuvrer pour un « vivre-en commun avec les autres et pour les autres ». Dans un monde qui a tendance à réduire la pensée sous-jacente à une vague initiative, disposer d'une boussole claire constitue une indéniable force. 

Se former pour transformer, gouverner, mesurer pour piloter

Toute démarche RSE efficace commence par l’écoute et la compréhension des problématiques, que ce soit sur la biodiversité, le climat ou la dimension sociale. Cette étape de formation préalable est d’autant plus déterminante que l’action responsable requiert aussi de savoir précisément mesurer pour piloter et gouverner un plan RSE sur le long terme ce qui pose la question de mesurer, à bon escient, quoi, pour quoi et comment. Attention ici : ce ne sont pas les « KPI » collectés qui font la RSE. Une tentation consisterait à réduire celle-ci à des vastes collectes de données et d’instrumentaliser ainsi les démarches RSE. Aussi sophistiqués et indispensables soient-ils, les KPI restent des outils de mesure au service d’une ambition.

La praxis de la RSE ou le « dépassement » de l’exercice de notre propre métier d’investisseur

Par nature, un financier gère des risques. La praxis d’une démarche RSE appelle à aller toujours au-delà de la seule logique « gestionnaire » et nous invite à « un dépassement » pour mettre en place une action qui soit à la fois concrète et transformative, en visant une contribution effective à une utilité sociale et environnementale au service du bien commun. Aussi, se donner la possibilité de recourir à un large champ de pratiques, au-delà de la seule compétence financière de l’entreprise est-elle indispensable – par exemple, certains ont été ainsi surpris d’entendre des financiers proposer l’intervention d’un sophrologue dans une entreprise pour résoudre des tensions sociales.

Contributive, l’approche RSE vise certes à gérer de multiples risques subis et causés, pour satisfaire, entre autres, aux exigences de la réglementation. Mais elle doit nous inciter aussi à résoudre de réels problématiques métier et sectorielles, en innovant et collaborant vers de nouvelles voies de production (économie circulaire par exemple) même si elles débutent en test and learn ou méthodes projets. C’est la manière dont nous avons avancé avec deux entreprises emblématiques de notre portefeuille : Love & Green et Novepan. Cette praxis n’est réellement efficace et duplicable à grande échelle que si elle est engagée collectivement par plusieurs acteurs d’une même filière, d’un même écosystème.

Privilégiant la coopération à la compétition, notre fonds est actif dans deux cercles de collaboration. Désireux de travailler dans un premier cercle avec nos pairs, nous sommes membres fondateurs de la commission RSE-Sustainability de France Invest, tandis que nos entreprises sont, elles, incitées à collaborer avec leurs propres écosystèmes. Cette approche collective nous pousse également à s’investir aux « périphéries » de notre propre métier, à l’image de notre travail réalisé avec l’Adie, qui relève de l’économie sociale et solidaire. Nos collaborateurs donnent ainsi un peu de leur temps à cette association et reçoivent en retour un surplus de sens à l’exercice de leur métier. 

C’est sur cette lancée que nous allons continuer à nous impliquer toujours davantage dans la transition environnementale et sociale de notre monde. Nous placer réellement à la hauteur des immenses défis de notre temps ne sera pas chose aisée, mais nous sommes convaincus d’avoir choisi une voie féconde, et la plus impactante possible.